Du 1er juillet au 31 août, la forteresse de Couzan rouvrira ses portes tous les jours (sauf le samedi 9 juillet fermeture exceptionnelle).
Chaque après-midi de 14h30 à 18h30, notre guide vous accueillera pour vous faire découvrir l’architecture du château et l’histoire de seigneurs de Couzan.
Le départ des visites guidées se fera à 15h00, 16h00 et 17h00 (sauf modifications en cas d’aléas climatiques et les impératifs dus aux groupes…). Les tarifs sont de 5€ pour une visite guidée individuelle et 4€50 pour une visite libre individuelle.
Une première résidence d’archives itinérante Ofnibus se prépare entre Loire & Rhône du 26 au 30 octobre en partenariat avec la Cinémathèque de Saint-Etienne.
Nous interviendrons dans les deux communautés de communes des Monts-du-Lyonnais et de Forez-Est. Nous travaillons avec les acteurs structurants du territoire, lieux culturels, associations patrimoniales, le Groupe Histoire et Patrimoine, l’association PHIAAC, le centre socio-culturel Archipel de Saint-Symphorien-sur-Coise, le Musée du Chapeau de Chazelles-sur-Lyon, le pôle culturel les Passerelles de Montrond-les-Bains et de nombreux autres acteurs, pour proposer une programmation en adéquation avec l’histoire et les envies des habitants.
Mais une résidence d’archives itinérante qu’est-ce que c’est ? C’est s’installer sur un territoire, en ayant auparavant recherché les cinéastes amateurs du territoire, les bobines et vidéos oubliées, pour les numériser, les documenter, capter les témoignages et proposer une riche programmation autour du film amateur. En journée nous vous accueillons pour vous présenter le travail autour de la mémoire filmique, en soirée nous vous proposons des projections de films qui en sont issus.
Vous, vos parents, vos grands-parents, avez tourné au cours du 20ème siècle, vous avez connu un filmeur invétéré, vous conservez des films… Aidez-nous à réanimer la mémoire de votre territoire!
Ligériens, Ligériennes, Rhodaniens, Rhodaniennes, fouillez les greniers, réveillez les souvenirs et venez nous retrouver du 26 au 30 octobre avec vos bobines, vos cassettes, vos histoires et votre curiosité pour constituer et redécouvrir votre patrimoine !
Vous avez des films tournés sur le territoire et voulez venir nous rencontrer lors de la résidence Saint-Symphorien ou à Montrond-les-Bains, contactez-nous au 06 08 83 04 67 afin que nous puissions organiser un rendez-vous.
Au programme :
Rendez-vous à l’espace collecte, numérisation, exposition
au centre socio-culturel Archipel de Saint-Symphorien-sur-Coise les 26 et 27 de 10h à 17h
au Pôle culturel les Passerelles de Montrond-les-Bains le 29 octobre de 10h à 17h et le 30 octobre de 10h à 12h
Projections-restitutions
à Saint-Laurent-du-Chamousset le 29 octobre à 20h à l’auditorium de l’Agora
à Feurs le 30 octobre à 20h à l’espace Maurice Desplaces
Notre résidence d’archives itinérante entre Loire et Rhône est un événement gratuit qui s’inscrit dans L’Été culturel 2021. L’Été culturel est une manifestation à l’initiative du Ministère de la culture et mise en œuvre par la Direction régionale des affaires culturelles Auvergne-Rhône-Alpes et les opérateurs nationaux. Retrouvez le programme détaillé et notre teaser en ligne sur https://ofnibus.fr/rai-entre-loire-et-rhone-1/.
Nous défrichons le territoire à la recherche de films non inventoriés. Films amateurs, films de famille, d’associations, d’entreprises… parce qu’il est loin d’être évident pour tout le monde qu’un film amateur puisse avoir un intérêt hors du cercle familial, une valeur autre que sentimentale. Et pourtant, dans ces films s’exposent l’histoire non officielle, les petits et grands évènements, l’évolution des sociétés, la vie des territoires et de ceux qui le font. Parce que chacune de ces archives représente une fraction de mémoire sensible, unique et inédite.
Nous avons déjà trouvé de nombreux films dans les archives de différentes mairies, associations, musées ou même particuliers du territoire. Vous avez peut-être vous aussi des films dans vos locaux, vous connaissez peut-être quelqu’un qui en conserve, n’hésitez pas à nous contacter, c’est l’occasion de les faire revivre et de les préserver.
Du 1er juillet au 31 août, la forteresse de Couzan rouvrira ses portes.
Vue aérienne de la forteresse de Couzan (cliché Christophe Mathevot)
Chaque après-midi de 14h30 à 18h30, notre guide vous accueillera pour vous faire découvrir l’architecture du château et l’histoire de seigneurs de Couzan n’aura plus de secret pour vous.
Le départ des visites guidées se fera à 15h00, 16h00 et 17h00 (sauf modifications en cas d’aléas climatiques et les impératifs dus aux groupes…). Les tarifs sont de 4€ pour une visite guidée individuelle et 3€50 pour une visite libre individuelle.
Vue depuis la citadelle de la forteresse de Couzan (cliché Christophe Mathevot)
La Diana reprend ses activités tout en respectant les restrictions sanitaires.
Ainsi la consultation des archives et des ouvrages de la bibliothèque se fait uniquement sur rendez-vous les mercredis et samedis de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h00.
Les visites de la salle héraldique sont possibles les mardis et vendredi de 14h00 à 17h00 et les mercredis et samedis de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h00.
Pour prendre rendez-vous, veuillez contacter La Diana soit par mail (secretariat@ladiana.com) soit par téléphone au 04/77/96/01/10 aux horaires indiqués.
Le port du masque et le lavage des mains sont obligatoires.
Dans quelle ville se trouve ce pont reconnaissable par ses deux arches de taille inégale? J’indiquerai la réponse la semaine prochaine sous la photographie.
Cette photographie présente le pont Gavé (Gaviey ou Gaviel) sur la commune de Saint-Galmier.
Il est très caractéristique par ses deux arches d’inégale largeur qui enjambent la Coise. Un éperon protège la pile centrale. Il est mentionné en 1381 dans le terrier de Saint-Marcel.
A partir du 1er juin, il sera uniquement piétonnier.
En raison des mesures gouvernementales prises par le gouvernement pour lutter contre l’épidémie de COVID-19, La Diana sera fermée jusqu’à une date indéterminée.
Mais en attendant de nous retrouver, je vous proposer de redécouvrir les collections de La Diana.
Voici donc pour commencer une photographie de Christophe Mathevot de L’aigle du tombeau de Jacques d’Urfé provenant du choeur de l’église du couvent Sainte-Claire de Montbrison (aujourd’hui détruit).
Élément du tombeau de Jacques d’Urfé 1590, couvent Sainte-Claire, Montbrison (détruit), Collections de La Diana; Montbrison (Loire) Cliché Christophe Mathevot.
Les armoiries de la famille d’Urfé sont ici tenues par la représentation de l’aigle de Saint Jean. Un collier de l’ordre de Saint-Michel entoure le blason et le tout est surmonté de la couronne du marquisat.
Le 6 novembre 2020, à 18h00 sur RCF le professeur Didier Nourrisson présentera les actes du colloque qui s’est tenu pendant le festival d’histoire de La Diana 2018 au cours de l’émission A plus d’un titre animée par Jacques Plaine et annoncera le prochain festival qui aura lieu du 15 au 20 novembre 2020.
L’émission sera également disponible en podcast sur le site internet de la radio.
Voici la transcription de l’archive proposée la semaine. Pour une question de facilité, j’ai choisi d’écrire le texte dans une orthographe moderne.
L’archive date du XVIIe siècle et provient du fonds de Chalain sous la cote 1E4 471. Le texte se déploie sur deux pages.
Comme, je le notais précédemment le document ne présente pas de difficulté, les lettres sont régulières, l’absence de ponctuation et de majuscules ne crée pas de complication. Il n’y a pas d’abréviation. Seule l’orthographe peut poser problème car elle peut varier d’une ligne à l’autre. Ainsi œuf est écrit euf ligne 7 et heuf ligne 9
Remède pour guérir ceux qui ont été mordus
faire l’omelette de saint hubert
par des chiens enragés ou par des loups pour
il faut prendre une petite poignée de l’herbe
que l’on appelle vulgairement du rapemint
la bien hacher menu ensuite prendre deux
jaunes d’œuf que l’on met avec l’herbe après
avoir oté le blanc jusqu’au germe
il faut les œufs du jour s’il ce peut
prendre une baguette de noisetier de plante
en ôter l’écosse grise et laisser la verte
y ajouter du pain bénit de saint hubert à défaut
de celui-ci d’autre pain bénit le tout étant
dans une écuelle ou un plat il y faut ajouter
trois pleines cuillères de bouche d’huile d’olive
et le bien battre avec la baguette de noisetier
le tout à froid ensuite jeter le tout dans la
poêle en disant au nom du père du fils
du saint esprit et du bienheureux saint hubert
y l’en manger pendant neuf matins à jeun
un petit morceau c’est à dire gros comme
en disant au nom du père du fils du
saint esprit et du bienheureux saint hubert faire
pendant neuf jours une neuvaine ou la faire
faire par quelqu’un dans une église de saint
pierre ensuite faire dire une messe ou
plusieurs suivant la dévotion à l’honneur
de saint hubert pour les bêtes mordues
ou leur en donner pendant les neuf jours
Quelques précisions:
Représentation de saint Hubert (provient du site Wikipedia)
Saint Hubert est le saint patron des chasseurs, il est invoqué contre la rage. N’oublions pas qu’avant la découverte de Pasteur en 1886, la rage est une maladie dont l’issue est toujours fatale, les malades mourraient dans d’atroces souffrances. A partir du XVIIe siècle, de nombreux remèdes sont préconisés contre ce virus comme l’utilisation du mercure par Jean Ravelly (un médecin exerçant à Metz) ou l’os de seiche par Mme Fouquet dans son ouvrage Recueil des remèdes faciles et domestiques.
Bardane (photo issue du site Wikipedia)
Le rapemint est sûrement un autre nom pour évoquer la bardane (cf Dictionnaire du monde rural Les mots du passé de Michel Lachiver aux Editions Fayard dans la bibliothèque de la Diana sous la cote U 630.944).
La bardane est une plante médicinale connue dès le Moyen Age en Europe pour ses vertus anti-inflammatoires.
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